1/ Pourquoi un nom aussi générique comme nom de boutique ?
Ça me fait penser à tous ces métiers nobles qui ont disparu.
Le Lunetier (Nico & co) : Le mot lunetier est une pure invention, ça n’existe pas. Après, on a essayé de faire un jeu de mots, l’emblème de la boutique est un cheval rappelant la monture de cheval et l’on parle de monture de lunettes.
2/ Depuis quand la boutique est-elle ouverte ?
LL : La boutique est ouverte depuis juin 2011.
On a repris le principe d'une galerie d’art : tout est épuré.
Tout est fait pour mettre en avant les lunettes et surtout proposer plein de styles de montures.
3/ Quand as-tu commencé à collectionner les lunettes vintages ?
Trouves-tu des marques québécoises ou canadiennes ?
LL : Ça fait 4 ans que j’en cherche et ça fait 2 ans que j’en trouve.
Comme marque maison, je dirai la marque Pascal, dans le style, ça ressemble à des Armani.
De nos jours, les prix sont incorrects par rapport à la qualité.
4/ Quelles sont tes marques préférées, pièces fétiches ?
Es-tu plus lunettes de vue ou lunettes de soleil ?
LL : Plus fan des vieilles marques comme Cerruti, Lanvin, Alpina, j’aime quand c’est élégant.
Je dirai plutôt lunettes de vue, c’est plus perso et plus complexe de trouver la bonne paire pour tous les jours. En terme de prix, ça varie, l’entrée de gamme commence à 50 dollars et le haut de gamme avoisine les 500 dollars.
5/ As-tu défini ta clientèle, ou est-ce trop tôt ?
LL : Oui, je la diviserai en 3 catégories :
- les gens du quartier, excentriques et différents
- une autre clientèle très fashion, très stylée voire mannequin à la recherche de vraies marques
- et la 3e, jeune professionnelle (avocat, comptable, architecte), tenue sobre, mais accessoire original
6/ Quelles sont tes inspirations (film, clip, people) ?
LL : Je dirai que tout m’inspire, de la musique électronique aux cultures émergentes.
En personnalité, Basquiat, Cousteau, pour ne citer qu’eux...
7/ Que penses tu du style hipster ?
LL : Les hipsters représentent une bonne partie de ma clientèle, même si les vrais chinent pour trouver moins cher.
J’admets avoir un petit faible pour les pignons fix...
8/ Tu t’es spécialisé dans les lunettes vintages, est-ce lié au retour du style vintage en général ?
LL : Je suis tombé dedans par hasard, je ne pense pas qu’il y ait un lien entre le retour des habits vintages et celui des lunettes vintages.
9/ Avant, la mode venait d’en haut. De nos jours, le luxe et tous ces créateurs qui lancent leur propre marque de lunettes ne rendent-ils pas le marché un peu saturé ?
LL : C’est un problème lié à la mondialisation, de plus, il y a trop de culture pour un seul produit.
Il n’y a pas assez de nouveaux modèles, il y a trop de gaspillage.
Les compagnies ne s’impliquent plus.
10/ Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter ?
LL : Je dirai plus d’achats, ce qui veut dire plus de ventes et donc plus de visibilité.
Prochaine étape : le magasin en ligne.
Old school clip :
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